FeniXX réédition numérique (Fayard)
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Des enfants à sauver
Joel Weiss
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Les enfants du fleuve
- 18 Décembre 2015
- 9782213690100
Les Français ont découvert avec stupéfaction que de jeunes mineurs se prostituaient dans les rues de nos villes. Il aura fallu, pour que se déchire le voile du vice couvert par la lâcheté, qu'un homme, Joël Weiss, arrache au trottoir un garçon de 14 ans, Thierry. Voici que ce fait divers sordide, révèle deux faces complémentaires des forces qui se disputent le coeur de l'homme : d'une part, des adultes qui n'hésitent pas à assouvir leurs instincts les plus bas sur des enfants innocents ; de l'autre, ceux aussi qui, tel Joël Weiss, vouent toute leur vie, toutes leurs forces, au service de l'enfance malheureuse. Combat éternel. Celui-là, par exemple, dont il devait lui-même être l'enjeu dès ses premières années lorsque des nazis casqués et racistes le traquaient à travers la France occupée. Joël Weiss n'a jamais oublié. Dans chaque enfant victime de la maladie, du manque d'amour, de la faiblesse, de la cupidité ou de la perversion, il se reconnaît. Jamais, croit-il, la dette ne s'éteindra envers ceux qui se sont interposés pour le sauver. Nous découvrons dans Des enfants à sauver une vie extraordinaire. Plus de trente années jalonnées de luttes qui, chacune, porte un prénom de jeune. Certains sont aujourd'hui pères et mères de famille. Quelle joie ! Des échecs aussi et Joël Weiss essaie alors de comprendre et de mettre en garde. Toujours, il s'exprime avec courage et franchise, n'hésitant pas devant des révélations qui pourront choquer. Le véritable scandale aurait été de continuer à se taire devant l'inacceptable. La traque de l'enfant innocent porte le même nom, qu'elle soit déguisée sous les oripeaux du racisme, ou de la libéralisation des moeurs ; ce nom, c'est le mal
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Il était une fois l'enfant
Christian Chabanis
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782213690308
On n'a jamais tant parlé de l'enfant. On s'est rarement autant préoccupé de son sort. Que de précautions ne prend-on pas pour éviter de le traumatiser, de l'influencer abusivement. Quel respect ne porte-t-on à son indépendance, à sa personnalité, à son génie propre ! Mais alors, pourquoi cet enfant-roi, objet d'un véritable culte, devient-il si vite l'enfant révolté ? Aurait-il découvert qu'on l'abuse ? Se sentirait-il progressivement dépouillé de sa véritable identité ? En humaniste, et non en théoricien d'une quelconque discipline, Christian Chabanis tente ici, après beaucoup d'autres, de percer ce mystère de l'enfance, d'en dévoiler l'infinie richesse. Libérant notre regard de tous les schémas traditionnels, il nous invite à contempler l'enfant dans ses comportements, ses instincts, ses actes ou ses paroles, comme révélateur de notre nature et de notre condition profondes. Replaçant l'homme devant le miroir de l'enfance, il nous convie aussi, tout naturellement, à retrouver ou cultiver cet esprit d'enfance qui n'est pas enfance de l'esprit, mais sa plénitude. Ni livre de souvenirs, de pédagogie ou de philosophie, ni traité d'éducation ou de psychologie infantile, cet ouvrage est tout cela à la fois. Et bien davantage.
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Mourir à New York
Jean-Pierre Lahary, Elie Vannier
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 18 Décembre 2015
- 9782213690070
La morgue de New York présente à peu près autant de ressemblance avec celles de Londres, Tokyo ou Paris, qu'un super porte-avions de la marine américaine avec les voiliers pour enfants du jardin des Tuileries ! L'homme qui parle ainsi s'appelle Jean-Pierre Lahary. Français d'origine, il vit aux États-Unis depuis près de 20 ans. C'est à lui que sont confiées les autopsies les plus délicates, les plus compliquées de la morgue de New York. Il est également Conservateur du musée de Criminologie et Médecine légale. Elie Vannier, Rédacteur en chef à RTL, a passé plusieurs semaines dans cette morgue, recueillant les confidences de Jean-Pierre Lahary, essayant de comprendre pourquoi celui-ci est considéré comme l'un des deux ou trois grands spécialistes mondiaux de l'autopsie ; et pourquoi c'est toujours à lui que font appel les autorités de la plupart des pays occidentaux pour identifier les centaines de victimes des accidents d'avions. Grâce à l'aide du FBI et de la police new yorkaise, Jean-Pierre Lahary et Elie Vannier ont reconstitué les grandes affaires criminelles qui seraient demeurées inconnues ou inexplicables sans l'intervention des spécialistes de la morgue de New York, cette vitrine de l'enfer où aboutissent chaque année 90 000 corps. À travers les affaires de moeurs, les règlements de compte de la Mafia, les meurtres rituels, les drames de la misère ou de la drogue, Jean-Pierre Lahary et Elie Vannier dressent un extraordinaire tableau de la mort, mais peut-être surtout de la vie à New York.
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Amours fidèles
Denise Stagnara, Pierre Stagnara
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782213694252
Chacun investit, à la préparation de son métier, un bon nombre d'années. Mais pour préparer notre vie affective, combien de temps investissons-nous ?
Il n'y a guère de « service après-vente » pour les couples amoureux.
Et pourtant, la longue enquête que nous avons menée, le prouve : adolescents et adultes, pour la plupart, continuent à croire à la fidélité (bien qu'ils ne l'avouent pas toujours en public !). « Quand les parents sont divorcés, est-ce qu'ils s'aiment encore un peu ? », nous demande un élève de cinquième.
Résolument optimiste, notre livre est une sorte de manuel de navigation, à l'usage des amoureux. Nous y parlons d'amour et de sexualité, d'éducation et de formation. Mais il n'y a pas d'itinéraires tracés d'avance, pas plus que de recettes d'amour.
Chaque femme est unique, chaque homme est unique. Chacun a un espace intime, un jardin secret, où il éprouve sa singularité et sa solitude. L'amour provoque une effraction dans le mur de cet enclos. « Les deux qui s'aiment » peuvent-ils accéder au secret de l'autre, trouver le sens de l'amour qui les fait vivre ?
Coup de foudre ? Amour au long cours ? Mariage ? Avant de s'engager, cela mérite réflexion. -
La Pin-up ou la Fragile Indifférence
Bertrand Mary
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782213694511
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un enfant découvre - sur le chemin de l'école - d'insolites portraits de femmes souriantes, plaquées en haut des murs. Elles ne ressemblent à aucune femme réelle. Elles ne lui rappellent pas non plus les femmes imaginaires, qui peuplent ses rêves : princesses, fées ou sorcières.
Qui sont-elles ? Que peut contenir le monde, qui ne soit ni tout à fait des images, ni tout à fait des femmes ? Cette énigme, des générations d'hommes et de garçons l'ont partagée avec lui. Mais leur mémoire - courte et infidèle - a rejeté la genèse de cette fascination hors de l'Histoire.
Pin-up : si on les a reconnues et célébrées, au temps de leur gloire des années quarante, leur origine est beaucoup plus ancienne. Nées au milieu du siècle dernier, leurs traces se retrouvent, éparpillées dans une imagerie délaissée : photographies, illustrations de revues, affiches, calendriers, cartes postales, publicités, bobines de films, mais aussi graffitis, tatouages et paroles de chansons...
Pin-up : si on a voulu les identifier à quelques stars d'Hollywood, elles étaient infiniment plus nombreuses et méconnues. Au-delà du mythe, se profile le destin obscur de ces femmes anonymes, qui ont prêté à ces images leurs traits maquillés et leurs corps parés : baigneuses, danseuses, prostituées, filles à soldats, modèles, figurantes, actrices, mannequins et prix de beauté...
Pin-up : si ce mot a consacré leur renommée à travers le monde entier, il disait l'habitude prise par les hommes de les accrocher pour marquer leurs territoires. Aussi les pin-up sont-elles inséparables de ces espaces marqués par les bouleversements de cette période troublée : percées populaires vers les plages du littoral, migrations vers la ville en pleine expansion, embarquements sans retour vers les chantiers du Nouveau monde, mobilisations répétées vers les champs de bataille de la Guerre totale... -
À la joie de la naissance, succède l'horreur : David, l'enfant, est défiguré. Pourtant, il doit vivre ! Cela exigera de multiples interventions, risquées, coûteuses. Or, Philip Boney et sa femme, Katia, sont ruinés. Que faire ?
De palaces en villas luxueuses, de cliniques en hôpitaux, cet Arsène Lupin - d'un nouveau genre - nous fait revivre sa course effrénée contre la mort, l'amour et les lois.
Ses escroqueries invraisemblables - achats, avec des chèques en bois, de splendides bijoux fourgués instantanément, de voitures de luxe revendues dès le lendemain dans une autre ville, ouverture en banques de comptes-bidon - toutes bénies par des victimes qui se fient à sa bonne mine, à son époustouflante Ferrari (subtilisée au nez des policiers devant le ministère de la Justice), sa fuite devant des motards laissés sur "orbite" à 240 km/h, son culot lors d'un barrage, où il se fait passer pour un procureur général... cette folle cavale nous est contée à une vitesse grand V, et on souhaite constamment que le père de David s'en tire, quoi qu'il commette dans son combat désespéré pour sauver son enfant.
Ce petit être, qui a risqué chaque fois sa vie lors des greffes et opérations successives que Boney a pu lui assurer, est enfin sauvé, après l'ultime angoisse d'une septicémie aiguë à 41°8...
Boney a alors accompli sa mission. Il lui faut régler. Il téléphone au procureur - un vrai, celui-là - et se rend, espérant un sursis... -
"Racontez-moi la troisième guerre mondiale !" Un peu interloqués tout d'abord, soixante-neuf Français de tous âges, de toutes conditions, de toutes régions, se mettent peu à peu à imaginer l'inimaginable. Quand ? Où ? Contre qui ? Comment ? Pourquoi ?
Ceux qui "savent" (les experts du futur, les officiers de la force de frappe), noyés dans l'immense armée de ceux qui croient ne rien savoir.
L'ouvrier de chez Dassault - ou l'ingénieur du téléphone - qui nous décrivent l'invasion des petits hommes verts... L'analyste financier qui met en équation le prix des cadavres... La charmante jeune femme bon chic bon genre, qui fantasme sur les beaux officiers ennemis, avec leurs sticks et leurs bottes... L'employé communiste qui règle ses comptes avec les Russes... Le curé qui...
La mémoire. Le désir. La mort.
À travers cette galerie de portraits, que ne désavouerait peut-être pas un romancier, se dessine comme une étrange radiographie de notre imaginaire. -
Ce que les femmes réclament
Etats Generaux De La Femme
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 2 Avril 2019
- 9782706244469
Novembre 1970. A l'instigation de ELLE, les femmes viennent à Versailles exposer leurs craintes et leurs espoirs. Ce sont les Etats Généraux de la Femme. Jean Mauduit, qui fut l'animateur de ces trois journées décisives, en a dressé le bilan dans un premier volume intitulé : "La révolte des femmes".
Restaient les documents. Ce second livre en rassemble l'essentiel. Après la méditation, voici les chiffres, les faits et les textes dans leur brutalité. Conclusions de l'IFOP sur le sondage d'opinion, rapports des commissions, récit des journées de Versailles... tout est là. A côté de cette somme, des réponses déjà. C'est l'inventaire, introuvable jusqu'alors, des solutions préconisées par les associations féminines, les syndicats et les partis, pour chacun des grands problèmes de la condition féminine. A vous de juger sur pièces et de dire si la révolte des femmes est en marche. -
La fécondation artificielle au crible de l'éthique chrétienne
Jean-louis Bruguès
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Communio
- 2 Avril 2019
- 9782706253225
L'éthique revient. Plus que jamais, biologistes et médecins la prennent au sérieux. Comment ne pas s'en réjouir ?
On dit souvent qu'une technique qui permet de compenser l'infertilité humaine, et de faire advenir l'enfant qui s'y refusait, devrait être considérée comme moralement légitime. Mais la simplicité de l'argument est peut-être fallacieuse. La FIVETE ouvre des perspectives abyssales. Dès maintenant, elle consacre une triple primauté:
- la primauté du faire sur le sens ;
- la primauté du désir sur le droit ;
- la primauté de la volonté sur l'être.
Ce livre est un essai de théologie. Il ne se soucie pas d'abord de tracer les frontières du permis et du défendu. Il se contente de sonder la profondeur des enjeux. La technique a été divinisée. Dès lors, son essence, pour reprendre l'interprétation de Heidegger, est devenue le suprême danger pour l'homme, car elle obscurcit le fond d'où il procède. La FIVETE a tiré de ses cendres l'inexorable Destin « contre lequel on se bat sans espoir » (Sophocle). Les prophètes ont toujours averti que le prix à payer pour l'idolâtrie était terrible.
La réflexion se veut sereine. Elle emprunte volontiers à la philosophie, à la psychologie, mais aussi à l'art. Elle poursuit la tradition si caractéristique des moralistes français.
Jean-Louis Bruguès, né en 1943, est entré dans l'Ordre des Dominicains en 1968, après des études de droit, de sciences politiques et économiques. Il est docteur en théologie et enseigne la morale fondamentale et l'éthique de la sexualité à l'Institut Catholique de Toulouse. Il est membre de la Commission internationale de théologie depuis 1986 et publie ici son premier livre. -
Le défi de la solidarité
Comite Catholique Contre La Faim Et Pour Le Developpement, Pierre Vilain
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Des Chrétiens - Servir
- 5 Avril 2019
- 9782706249532
Changer là-bas
Un milliard d'hommes souffre encore de la faim dans le Tiers Monde. Parmi eux, des groupes et des femmes luttent, parfois au risque de leur vie, pour que leurs peuples échappent à leur existence inhumaine. Ils agissent pour que la vie change là-bas.
Changer ici
Il n'y a qu'une seule terre. Le changement là-bas exige que le monde soit aussi transformé chez nous, dans les pays industrialisés. Pour que, d'un bout à l'autre de la planète, la terre devienne habitable pour tous...
Changer ensemble
Cette transformation du monde demandera du temps et de l'opiniâtreté. Elle ne se réalisera que si les hommes de tous les continents - ceux du Tiers Monde et ceux des pays industrialisés et de toutes les convictions - se considèrent comme des partenaires, différents et égaux. S'ils travaillent ensemble à la reconstruction du monde. -
La cassure de l'inceste
Jane Herve
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Les enfants du fleuve
- 30 Novembre 2017
- 9782213708560
L'inceste, c'est l'univers qui s'écroule. À qui le dire ? À qui se raccrocher ? Les plus proches de l'enfant sont devenus soudain bourreaux, complices, sourds et aveugles. Confronté à l'inimaginable, à l'indicible, au chaos, l'enfant s'invente des défenses pour tenter de survivre. Il y parvient rarement, car c'est au moment même où il faudrait un soutien que tous les appuis naturels s'évanouissent. Mort vivant, muré dans un silence imposé par la honte, la crainte et parfois même l'affection, il mettra des années avant de parler. Il arrive même qu'il devienne maillon d'une chaîne infernale. Qui sont les agresseurs ? Qui sont les victimes ? Pourquoi certaines mères arrivent-elles à devenir complices ? Comment protéger les enfants ? Comment les aider à discerner la perversion sans les traumatiser ? En cas de doute, que faire ? À qui s'adresser ? Comment sont organisés les services spécialisés des hôpitaux, de la police et de la justice ? Comment agissent-ils ? Au-delà de l'actualité, un livre courageux et vrai, respectueux des personnes mais sans complaisance, s'appuyant sur une enquête rigoureuse menée à partir de multiples rencontres.
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Les survivants du centre-ville
- Sarrazin Giros
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Les enfants du fleuve
- 10 Novembre 2017
- 9782213708621
« On nous aide à survivre, pas à vivre ! » crient ces hommes et ces femmes - souvent jeunes - qui sont à la rue. On parle de l'exclusion mais connaît-on vraiment les personnes exclues ? Depuis des années, Patrick Giros et son équipe écoutent longuement et individuellement ceux qui se blottissent devant les bouches de métro, font la manche à la sortie des églises, se retrouvent autour des Halles, de Beaubourg et de la rue Saint-Denis. Chacun a son histoire, vraie ou fantasmatique, chacun vit des rêves qui sombrent souvent en cauchemars. Les destins individuels tendent à se rejoindre pour dessiner une profonde fracture sociale qui ne fait que s'élargir. L'exclusion liée à une croissance urbaine entre en résonance avec d'autres phénomènes de société comme les carences paternelles, le trafic de drogue, le chômage... Ainsi, peu à peu, les grandes villes se peuplent de bandes plus ou moins structurées, composées d'individus désocialisés. Patrick Giros et Bernard Sarrazin ne sont pas des journalistes, mais des praticiens qui ont attendu de réunir une très longue et quotidienne expérience avant de se hasarder à la livrer au public. Les entretiens restitués mot à mot, sans censure, sont autant de rencontres authentiques qui, par-delà les pudeurs, nous font dépasser les clichés superficiels. Les remarquables photographies de Bruno Bachelet ouvrent au mystère de toutes vie humaine, là où les mots ne suffisent plus.
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Adopte-moi quand même...
Josette Dufour
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Les enfants du fleuve
- 24 Novembre 2017
- 9782213708423
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Voici un livre paradoxal, provocant. Il va contre l'opinion, aujourd'hui commune, que les vieillards sont encore assez jeunes pour profiter de la vie, faire du sport, consommer, voyager... Les jeunes gens, ou les gens encore jeunes, attendent autre chose de leurs parents âgés ou de leurs grands-parents que ce simulacre de jeunesse prolongée. Ils en attendent ce que toutes les civilisations ont attendu des vieillards : un enseignement (fût-il muet), une leçon de vie dans l'acceptation sereine de l'âge et de sa fin ultime. Christian Combaz - né en 1954 - s'insurge contre cette société qui interdit à nos vieux d'être vieux. Qui les prive du droit de tirer des leçons de leur vie. Qui les distrait, leur épargne la solitude sans laquelle nous ne sommes rien, les préfère bronzés, insouciants, insignifiants, et les pousse dans des maisons de retraite remplaçant l'amour et l'admiration qu'on leur doit par les soins qu'on leur donne. Tout cela est mensonge. Il est moins important d'être en forme que d'être en paix. Il faut accepter de vieillir, accepter la solitude, tendre vers le détachement. La vieillesse n'est pas une maladie, c'est un âge de la vie. On peut le vivre consciemment, sans tricher. "Être vieux, c'est être bien partout", dit Victor, le vieil homme (si vrai) de ce livre.